Né le 9 février 1773, il est le 7e enfant d’une famille de planteurs et de politiques (père gouverneur de la Virginie et signataire de la Déclaration d’Indépendance.
Il commence des études de médecine en 1790 mais arrête en 91 car sans argent une fois son père décédé.
Il entra alors dans l’armée et combattit les Indiens sur la « Frontière ». Il devint lieutenant puis aide de camp grâce à son respect de la hiérarchie.
Une armée qu’il quitta en 1797 pour se lancer en politique.
Il devint ainsi gouverneur de l’Ohio en 1801 où il s’efforça d’agrandir le territoire pour obtenir le statut d’État. Une expansion au détriment des amérindiens qui demandèrent l’aide des britanniques déclenchant une guerre en 1812.
Nommé général de l’Armée du Nord Ouest, il combattra avec succès les Indiens et britanniques dans l’Indiana, l’Ohio et au Canada où il gagnera la 2e plus grande victoire US de la guerre : la bataille de la rivière Thames.
Il quittera à nouveau l’armée en 1814 suite à des désaccords. Négociateur auprès des amérindiens, sénateur l’Ohio ou ministre de Bolivar en Grande Colombie, c’est une carrière politique bien remplie.
Mais il lui reste une dernière étape : la présidentielle.
Perdant en 1836, il remporte l’élection présidentielle de 1840 grâce à sa stature de héros national malgré son âge de 68 ans qui était sujet de nombreuses moqueries.
Et pour faire taire ces critiques, il décida de frapper un grand coup : un discours d’investiture de plus de deux heures sous la pluie sous la pluie, sans chapeau ni manteau. Il devenait alors le 9e président des États Unis d’Amérique le 4 mars 1841.
Le problème fut qu’il attrapa très vite un rhume qui dégénéra en pneumonie. Il décéda alors de maladie le 4 avril 1841 après seulement 30 jours de présidence.
C’est le mandat le plus court de l’histoire des États Unis. Et William Harrison est aussi le premier président américain à mourir dans l’exercice de ses fonctions.
